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MICROSCOPE OU BINOCULAIRE
Asques
mercredi 26 juillet 2006, par rabelaislebeau
Bonjour, je suis à la recherche d’avis sur le type de matériel et le grossissement nécessaire à l’identification des asques, ainsi que l’investissement moyen qu’il convient de provisionner. Mon objectif principal est d’identifier plus facilement « les membres de la famille tuber » que l’on peut trouver dans les truffières naturelles locales. Merci d’avance pour vos conseils.
Alain.
Pour information voila la réponse que j’ai reçu de P.Sourzat(station truffe).Merci à lui, si ces précisions peuvent être utile à quelqu’un d’autre…
"Cher Monsieur,
Pour les spores de truffes, il vous faut un microscope avec les grossissements suivants : 100 x, 200 x, 400 x. Le grossissement à 1000 x n’est pas nécessaire pour les truffes. Si vous souhaitez identifier les mycorhizes, il faut prévoir une loupe binoculaire avec un zoom pour des grossissements de 10 x à 60 x. Le microscope pour les spores complètera l’équipement."
Cordialement, Suite à ce message, et pour des raisons économique, j’ai opté pour un compromis un microscope grossissement 40x 100x 400x, c’est moins confortable que la binoculaire mais avec un je peux faire deux…
Vous n’êtes pas le seul à avoir le problème. Nous vivons aussi la même situation c’est pourquoi on réensemence avec Tuber uncinatum avec cette fois-ci quelques résultats positifs. Seulement lorsque MC en parlait sur les forums, aucun autre témoignage avant le vôtre, ne venait conforter ses propos. Il a sûrement raison sur beaucoup de points car la melano est particulièrement exigeante, mais que peut-il proposer de plus que tout ce qu’il a exprimé dans tous les forums ici et ailleurs ? J’ai résumé ses propos à plusieurs reprises : Il s’oppose radicalement à la vente et plantation d’arbres truffiers (Tuber melanosporum). Il estime qu’un « bon sol » comporte tous les éléments nécessaires pour produire des truffes. Sans un bon sol truffier, pas de truffes… En fait, pour lui la trufficulture n’existe pas, c’est même un mal qui est à l’origine de la prolifération des brumales car on se sait pas comment viennent les truffes. Certains lui ont demandé d’écrire un livre, il s’est refusé à le faire sachant que ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément demain. C’est vrai, il faut rester humble car l’acquisition de connaissances nouvelles dans la truffe est difficile car elle ressemble à l’aphorisme taoïste suivant attribué à Lao Tseu : « Celui qui sait ne parle pas, celui qui parle ne sait pas ». Le constat est le suivant : les gens qui savent gardent leur savoir pour eux. Avec un tel principe on n’avance guère. J’avais créé ce site pour que les discussions produisent un effet réseau avec entraide mutuelle, mais en général les discussions se transformaient en querelles sans nous apprendre quoique ce soit de plus sur le sujet. Excédé, j’ai plusieurs fois fermé provisoirement ce site pour cette raison.
Si MC ne vient plus s’exprimer ici ; j’espère pour lui que la cause en soit plus la déception ou la colère que des problèmes de santé graves, car MC ne semble pas être homme à rester silencieux et laisser tomber son combat.
Expliquez plus en détail ce que vous avez planté, comment vous avez planté et comment avez-vous entretenu vos arbres si cela peu aider des gens… ?
Cordialement.
DG
Cordialement.
C’est une solution à laquelle j’avais pensé. Il faudrait que je créée un formulaire ou bien on peut aussi tenter des sondages en lignes (il existe des sondages prêts à l’emploi). Le problème des statistiques anonymes (surtout par internet) c’est que les gens peuvent donner des chiffres fantaisistes, répondre plusieurs fois. Ce n’est pas un procédé objectif, on ne peut même pas dire que cela donne une idée réelle du problème car il faudrait pouvoir comparer avec des chiffres existants (qui apparemment n’existent pas). Comme le dit M.C., il suffit déjà d’aller sur les marchés et se rendre compte qu’il n’y a pas beaucoup de truffes malgrè l’augmentation des surfaces plantées : à qui attribuer la faute ? Faire de telles études serait du ressort de la Fédération Française de Trufficulture (FFT). S’ils me missionnent, pourquoi pas !
J’ai choisi la solution de laisser les gens s’exprimer dans les forums sur le pour et le contre — à condition de respecter les opinions des uns ou des autres —. C’est un espace où les gens pourraient effectivement publier anonymement quelques données sur leur plantation.
Cordialement.
DG